Messages : 46 Date d'inscription : 17/05/2010 Pseudo : brains
Sujet: meet me in the indian summer. Lun 17 Mai - 21:34
JOLON ACOMENAW
Rather than love, than monney, than faith, than fame, than fairness, give me truth.
PRAY FOR RAIN.
PRENOM, NOM : Vallée des chênes morts. Mais tu peux m'appeler Jolon, UI. Donc Jolon Acomenaw, c'est plus civilisé. SURNOM(S) : Je suis bien souvent, trop souvent par ailleurs, surnommé Jo. Inutile de préciser que je n'ai jamais été forcé d'accepter cette appellation pour le moins minimaliste. DATE ET LIEU DE NAISSANCE, AGE : 16 Septembre 1991, dans la réserve de Rosebud. 19 ans.
TALKING OWL.
« J’ai jamais eu l’intention de dire quoi que ce soit à propos de cette histoire, tu vois. Mais c’est juste trop lourd, comme poids. Je crois que je ne suis pas capable de passer au travers, et puis tu as une bonne tête de crétin, Kestejoo. Je sais que tu ne diras rien, tu comprends, pour la simple et bonne raison que personne ne te porte d’affection réciproque. » Articulais-je en appuyant mes paroles avec quelques gestes explicites.
Ledit Kestejoo remua la tête de haut en bas, croisant ses bras sur sa poitrine, attentif. Je le scrutais avec une sorte d’envie de révolte sourde, comment pouvait-on être aussi apathique et avoir aussi peu d’estime de soi ? Poussant un faible soupir, je jouais mécaniquement avec mes mèches de cheveux, cherchant par où commencer.
« Ce n’est pas que je sois réellement torturé par l’affaire, mais quelque chose me dit que c’est un truc grave de nos jours, que je suis censé m’en préoccuper. » Dis-je, toujours en mouvement.
J’entendis un faible « ah ouais » de la part de mon camarade, dont je ne connaissais que le prénom, ne l’ayant rencontré que quelques minutes auparavant, et orientais alors tout mon être vers sa personne. Moi qui l’avais cru incapable d’enregistrer une quelconque information, voilà que je me rendais compte que son encéphale avait quelques capacités utiles et insoupçonnées. J’agrippais vivement mon pendentif sans m’en rendre compte et pris la parole une nouvelle fois.
« Tu sais mec, j’aime bien les trucs sous la surface, profonds, tout ça, mais j’ai l’impression d’être quelqu’un d’étriqué, peut-être même mesquin, qu’est-ce que t’en dis ? T’en dis rien ? En même temps ce n’est pas comme si ton avis comptait réellement, mais ce n’est jamais désagréable de croire pouvoir être salutaire d’une façon ou d’une autre. » Conclus-je en haussant les épaules.
Je laissais passer quelque chose comme une minute, silencieux, ne faisant qu’écouter les bruits alentours. Le pas lourd des habitants de la réserve, la cacophonie ambiante. Les craquements, les crissements, les grésillements, les grincements, parfois même les ronflements, et enfin je secouais Kestejoo d’une poigne énergique. L’attrapant par le col de son t-shirt, je le tirais en avant, puis en arrière, jusqu’à ce qu’il émerge de sa léthargie.
« T’es encore là, Kestejoo ? Ne t’endors pas hein, je ne suis pas encore entré dans le vif du sujet. Si tu t’assoupis comme ça, non seulement je ne donne pas cher de ta peau mais en plus tout ce que j’ai mis en place intérieurement pour enfin réussir à dire les choses avec un minimum d’intérêt aura été vain. »
Pour finir, je lui administrais une petite tape cordiale sur la joue comme je l’aurais fais avec un gros animal qui s’était montré obéissant. Il marmonna quelque chose qui ressemblait à « guimauve », mais ce mot étant totalement hors de propos dans ce contexte, je préférais l’occulter rapidement pour me remettre à ma tâche. Celle-ci se révélait bien plus ardue que je ne l’avais imaginé.
« Je suis genre, un solitaire, tu vois. Même si je traîne avec ma frangine, ce n’est pas pareil, je suis incapable de lui faire du mal, tandis qu’aux gens dans ton genre, je manque de scrupule, ce qui fait que je préfère être seul, tu comprends ce que je te dis ? Donc voilà, la solitude, c’est pas toujours ce qu’il y a de mieux, on devient vite insociable, sauvage. Tel le reclus quoi, un peu comme toi, mais d’une manière différente. Ok, je vais arrêter de faire référence à toi, Kestejoo, je crois que tu commences à prendre trop de confiance, je vois des lueurs dans ton œil droit. Et ces façons d’être font naître des sentiments qu’on aimerait mieux ne pas avoir, comme par exemple une haine violente envers un truc, ou une personne… » Dis-je.
Je lâchais mon pendentif, décrochais un brin d’herbe, le fixais tendrement, puis l’offrais à Kestejoo, qui d’après moi le mangea. Mais je n’en mettrais pas ma main à couper.
« Un soir où j’étais plus abimé qu’un autre, j’ai choppé la bouteille, tu vois. Enfin les bouteilles, si on veut de la précision, mais je préfère rester vague, c’est quelque chose de très cool. Cette nuit là quelque chose a explosé dans mon crâne, toute cette affaire d’étrangers m’est montée à la tête, et aussi l’image de Grace, en train de me dire qu’elle savait qu’entre nous ça pouvait fonctionner, mais ça c’est un récit auquel tu auras droit une autre fois. T’es content ? Voilà, j’ai bu jusqu’à en être ivre, j’ai rempli mon organisme à ras bord, et j’ai tabassé quelqu’un. »
« Qui ça ? » Prononça Kestejoo. L’ignorant instantanément, je poursuivais ma chronique comme si de rien n’était.
« J’ai mis des coups au hasard, sans regarder, j’ai entendu des os craquer, du sang se faire la malle. Je crois que j’ai tellement insisté au niveau du ventre que c’était comme si je m’acharnais sur une sorte de poche inconsistante et que je n’en avais pas réellement conscience. J’ai reconnu aux cris que c’était une fille, mais je n’ai pas arrêté, tu comprends ? Est-ce que ce n’est pas un signe de folie ça ? Kestejoo, pourquoi tu parles seulement quand je t’interpelle pas, c’est un truc à me mettre les boules ça. Quoi qu’il en soit, je l’ai laissée là ou je l’avais trouvée, quand bien même elle avait sans doute l’habitude d’être dans un autre état. Et aujourd’hui je sais qui elle est. »
« Qui ? » Grogna l’être passif qui ne l’était plus tant que ça.
« T’es froissé ? Je veux pas que tu me vois comme criminel, Kestejoo. Si je te raconte ça c’est parce que t’es un inconnu pour moi, et c’est ce que tu resteras à jamais, tu vois ? Si tes parents t’ont appelé comme ça, c’est qu’il y a une bonne raison et j’ai su en tirer profit. Je peux terminer ? Je la croise parfois, et alors que j’aimerai paraître détendu, je file comme un lâche pour ne pas avoir à engager de conversation, ou que ce soit. C’est une réaction normale. Et puis c’est pas comme si elle allait un jour apprendre la vérité, puisque j’ai l’intention de le dire à personne et toi non plus. Pas vrai l’ami ? »
MY DREAM CATCHER.
Bonsoère, je m'appelle Antoine. Je mesure 1 mètre 80 et mon index fait 11 centimètres. Je suis fan de Lorie et des Teletubies. Pour moi être enfant de cœur dans une paroisse ce n'est pas une punition mais un loisir vraiment gratifiant. Mes chaussettes sont blanches, elles me montent jusqu'à mi-cuisse, et je déteste pas les administratrices.
WILD IS THE WIND.
AVATAR : Thomas Dekker. MOT DE PASSE : pow wow. GROUPE : Approaching The Enemy. MULTI-COMPTE : Non.
Dernière édition par Jolon Acomenaw le Mer 19 Mai - 18:20, édité 13 fois
Gillian M. Carter LAST RESORT → straight for the heart.
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DREAMCATCHER. Occupation: Propriétaire du Black Lantern. Adresse: rosebud road... Bloc-notes:
Sujet: Re: meet me in the indian summer. Lun 17 Mai - 21:39
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Tallulah Pamptopee
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