Nokomis Wasquone NOKOMIS ▬ « bless my soul, i'm a lonely soul »
Messages : 107 Date d'inscription : 16/05/2010 Age : 32 Pseudo : Amy (aa) Crédits : Purple (avatar) :: icons (amy)
DREAMCATCHER. Occupation: Étudiante en Lettres & Stagiaire à mi-temps à la Bibliothèque Adresse: Lakotas Boulevard #12 Bloc-notes:
| Sujet: « It's maybe not too late for apologize » • Jolon Sam 22 Mai - 19:51 | |
| « It's maybe not too late for apologize » Jolon & NokomisNokomis ouvrit tout doucement un oeil, puis l'autre. La lumière du jour n'était pas parvenue à la réveiller, seul un rayon du soleil qui était allé droit sur sa joue lui avait fait comprendre que le jour était levé et sans doute depuis un petit moment, malgré tout la jeune fille laissa sa paresse prendre le dessus et s'enfouit au fin fond de sa couverture comme pour se cacher de cette lumière. Elle n'avait qu'un souhait qui était de rester plus longtemps au lit, de flemmarder jusqu'à pas d'heure et être tranquille. Certes nous n'étions pas dimanche, mais le samedi faisait tout de même parti du week-end et Nokomis y tenait beaucoup, puisqu'elle pouvait enfin dormir. Alors qu'elle était enfin sur le bon de se rendormir elle entendit une personne jouer de la flûte d'une manière tellement forte et insupportable que même l'oreiller mis sur sa tête elle parvenait encore à l'entendre. Poussant un grognement tout en sortant de sa couette, ses longs cheveux bruns en bataille, lui cachant la moitié du visage, Nokomis regarda en direction de la porte de sa chambre qui était fermée et remarqua très rapidement que les bruits de flûte s'approchait de plus en plus de sa porte. Se redressant de manière à pouvoir s'asseoir en tailleur, Nokomis passa rapidement une main dans ses cheveux pour les remettre en arrière et attendit bien sagement que le bruit soit devant sa porte. Lorsque ce fut enfin le cas, elle quitta son lit d'un bond et avec tout autant de rapidité elle ouvrit la porte de sa chambre laissant sa petite sœur âgée de six ans pétrifiée, prise la main dans le sac au point qu'elle en perdit la flûte de sa bouche. Nokomis regarda Chilam si furieusement que son regard habituellement noisette vira au noir foncé, la petite regarda sa sœur sans même osée sourire. nokomis Dégage de là espèce de... Il n'en fallut pas bien plus à la petite Chilam pour partir en prenant les jambes à son cou. Bien qu'elle soit fière d'elle, Nokomis se retourna toujours aussi furieuse et claqua violemment la porte de sa chambre avant d'aller se jeter dans son lit, la tête dans ses oreillers. La demoiselle resta ainsi pendant près d'une vingtaine de minutes avant de se décider enfin à se lever pour aller directement dans la douche. Elle se moquait éperdument de savoir si sa sœur s'était plainte et de si sa mère allait encore lui passait un savon, tout ce qu'elle voulait maintenant c'était se réveiller en paix et quoi de mieux pour ça que de prendre une bonne douche chaude ? Laissant l'eau couler le long de sa peau, Nokomis resta longtemps sous la douche, si longtemps que la pièce fut alors pleine de fumée. Lorsqu'enfin elle décida qu'il était temps d'arrêter la consommation d'eau, Nokomis éteignit l'eau et s'enveloppa dans une serviette et alla dans sa chambre pour s'habiller. Short en jeans et débardeur blanc furent ce qu'elle décida de mettre en ce beau samedi. Bien qu'encore humide, Nokomis laissa ses cheveux bruns tranquille, même si elle savait qu'ils allaient onduler beaucoup plus que d'habitude elle n'avait réellement pas la tête à en faire quelque chose, comme elle n'avait pas particulièrement envie de se maquiller. Déjà très naturelle habituellement, elle ne maquilla pas même ses yeux étant ainsi cent pour cent naturelle aujourd'hui. Une fois prête selon elle, Nokomis attrapa son Ipod, enfila de simples Spartiates et quitta le domicile familiale sans même prêter attention à sa petite sœur qui se cacha derrière leur mère lorsqu'elle passa près d'elles. Une fois sur le pas de la porte, Nokomis alluma son Ipod et mit ses écouteurs dans les oreilles avant de partir vers une direction inconnue, elle avait simplement besoin de se balader, ne supportant pas l'idée de rester enfermer chez elle. S'engageant donc la rue principale de Rosebud, il ne serait guère étonnant de la voir prendre un poteau en pleine tête tant elle était plus captivée par les personnes qu'elle croisait que par la route devant elle.
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Jolon Acomenaw
Messages : 46 Date d'inscription : 17/05/2010 Pseudo : brains
| Sujet: Re: « It's maybe not too late for apologize » • Jolon Dim 23 Mai - 23:19 | |
| Jolon considérait le sachet qu’il avait à la main avec gravité. L’ustensile, qu’il aurait nommé bidule s’il avait eu à le baptiser, se révélait de plus en plus encombrant à mesure que le jeune homme sillonnait Main Street. Les anses de ce dernier semblaient pénétrer la fine couche d’épiderme de ses phalanges, ce qui contribuait grandement à son envie de déclarer forfait face à l’adversité. Ses yeux se posaient ça et là, tandis qu’il notait chaque recoins mentalement en s’imaginant sa personne en train de se débarrasser des quelques courses qu’il avait faites à l’épicerie. Mais force lui était de constater que mettre ses plans à exécution équivaudrait à une aventure superflue. Il s’arrêta un instant, et posa son chargement à terre, serrant et desserrant ses doigts dans un mouvement répétitif qui semblait le soulager. En d’autres termes, le sang affluait de nouveau dans ses extrémités meurtries. Il consulta rapidement le fruit de ses emplettes : une bouteille de lait, une bouteille d’eau, des biscuits secs, puis, il enfuit furtivement dans les tréfonds de son esprit l’idée selon laquelle sa force physique minime devenait un frein à ses activités de tous les jours. Le jeune homme fléchit les jambes et s’empara de nouveau de son sachet, se forçant à adopter une attitude conquérante, et il reprit sa route. L’allée était pleine de monde, et Jolon écrasa quelques pieds inconnus au passage, sans réellement en avoir l’intention, s’excusant de temps à autre, brièvement, et bifurqua dans un angle. Il eut le temps de cligner des yeux une seule et unique fois avant que ces derniers ne croisent ceux, couleur noisette, d’une personne qu’il n’avait aucune envie de rencontrer. Ni maintenant, ni jamais, à vrai dire. Par ailleurs, ses principales activités ces temps-ci avaient consisté à éviter cet être humain à tout prix. Il détourna rapidement son visage, conscient cependant qu’elle l’avait forcément repéré, lui-même s’étant attardé une seconde de trop dans la contemplation de ses prunelles. D’un pas qui se voulait plus vif, il tenta de la dépasser, vainement. Une fois encore, le poids écrasant de ses provisions se faisait sentir, et il maudit sa frêle musculature dans une langue inconnue pour compenser sa frustration. | |
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